Paris, de la guerre à la paix.
Actualité
Mise à jour le 19/10/2018
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Sommaire
A l'occasion du centenaire de 1918, la Mairie du 18e organise plusieurs événements pour commémorer les 100 ans de la fin de la première guerre mondiale. Exposition, conférences, visites et concerts viendront rythmer ce rendez-vous de mémoire important.
11 novembre 2018
On vous donne rendez-vous le 11 novembre 2018 dès 16h pour la commémoration de l'armistice de 1918, qui sera suivie du vernissage de l'exposition. L'après-midi se terminera avec un oratorio « L’homme qui titubait dans la guerre » d’Isabelle Aboulker, par le choeur Ado dièse, solistes Sabianka Benscik et Nicolas Stefanovicz, direction Claire Dagnicourt, piano Alexis Lambert.
Exposition
Du 29 octobre au 20 novembre, une exposition s'installe à la mairie et accueillera coupures de journaux et dessins d'enfants datant de la guerre.
80 journaux français, tous originaux, de la collection privée du journaliste et écrivain Alberto Toscano, vous plongeront dans la réalité d’il y a exactement 100 ans par une formidable "machine à remonter le temps" : la lecture de ces originaux, comme s’ils sortaient en kiosque aujourd’hui.
Des dessins d'écoliers de l'école Saint-Isaure conservés au Musée de Montmartre/Collection Le Vieux Montmartre, viendront compléter ces coupures de journaux.
A l'automne 1914, alors que le conflit annoncé a éclaté, un instituteur de l'école élémentaire de la rue Sainte-Isaure décide de faire travailler les enfants sur ce sujet d'adultes qu'est la guerre.
A l'automne 1914, alors que le conflit annoncé a éclaté, un instituteur de l'école élémentaire de la rue Sainte-Isaure décide de faire travailler les enfants sur ce sujet d'adultes qu'est la guerre.
Les 1 300 dessins conservés, tous d'une qualité esthétique remarquable, constituent avec les rédactions qui les accompagnent, un précieux témoignage sur cette guerre et sur la société durant le conflit. Tous les grands thèmes y sont représentés : l'école de la IIIe République et son patriotisme militant, l'absence du père ou du grand-frère, les filleuls de guerre, le culte du héros, les privatisations et le rationnement, le travail des femmes… Au-delà du côté séduisant, voire parfois amusant, de ces dessins qui gardent la fraîcheur de l'enfance, c'est toute une vision de la guerre qui refait surface : celle d'une guerre vécue et racontée de l'arrière.