Conseil Local des Aîné.e.s : une instance d’informations et d’échanges pour les seniors du 18e

Reportage

Mise à jour le 07/05/2025

un senior fait de la mosaïque
Créé en 2023 pour, entre autres, améliorer la qualité de vie des seniors du 18e, le Conseil Local des Aînés se réunit (au minimum) quatre fois par an. Au programme pour sa trentaine de membres : de l’information, de la concertation et des échanges sur les problématiques (et les réussites !) de l’arrondissement. De quoi créer du lien entre aînés, mais également entre la municipalité et les seniors.
Le jour où nous nous sommes invités dans l’instance du Conseil qui s’est tenu début avril, les seniors du 18e étaient bel et bien au rendez-vous. Au micro pour coordonner la séance, Ariel Lellouche, Conseiller délégué auprès du Maire du 18e en charge des seniors et des solidarités entre les générations, rappelle que l’ordre du jour a été adopté en amont comme le veulent les statuts des associations loi 1901 (l’évocation est symbolique). Ainsi, au programme validé de ce jour : une intervention de l’Espace parisien des solidarités, une présentation de l’organisation gériatrique du 18e par deux praticiennes de l’hôpital Bretonneau, et les prises de paroles successives des quatre commissions créées dans le cadre du conseil.

Réunir et informer

Nous reviendrons plus tard à ce quartet, parce qu’avant cela, Ariel Lellouche tient à rappeler le pourquoi de la création du Conseil Local des Aîné.e.s dans le 18e. « Nous sommes là pour travailler pour le bien commun des seniors. Être à leur service, c’est parvenir à un point de jonction avec chacun, quelles que soient ses opinions, pour améliorer la Cité dans laquelle on vit. » Un rappel est également fait des sujets qui inquiétaient au Conseil précédent, ainsi que des quelques événements (ateliers numériques, ateliers intergénérationnels sur l’Europe…) nécessitant une inscription des volontaires. Place, ensuite, au bon déroulé de la séance.
Sophie Roux, Chargée de mission à la cellule ingénierie sociale de l’Espace Parisien des Solidarités du 18e, prend la parole pour introduire l’intervention dédiée à l’EPS, visiblement largement connu et sollicité par les membres présents pour l’écouter. Albert Quenum, directeur de l’établissement, interviendra lui aussi pour présenter les différentes activités et aides proposées dans l’arrondissement. Attentifs, les membres du Conseil le sont. Actifs, également, au vu des questions et remarques venant interrompre, jamais sans une main levée poliment, les différents intervenants. De quoi initier une réflexion commune à suivre en fil rouge, relative à la méthode la plus efficiente pour l’EPS de faire passer les informations quotidiennes aux seniors. La création d’un groupe en charge de la question est ainsi suggérée par Ariel Lellouche, qui demandera également aux aînés inspirés d’inscrire leurs propositions dans le compte-rendu de réunion qui sera envoyé à chacun après la séance. Après l’interrogation, l’action. Même format d’échanges est utilisé pour le point de l’ordre du jour consacré au personnel gériatrique de l’hôpital Bretonneau.

Débattre et proposer

Après 40 minutes d’échanges, de questions, et une évocation concise mais passionnée du logo en cours de création pour représenter le Conseil sur ses supports –vnotamment sur leur très attendue newsletter – micro est donné aux porte-paroles des quatre commissions, chacune dédiée à une thématique précise : doléances et propositions, accès au droit, culture et santé. Mise à jour et réimpression de flyers informatifs concoctés par les membres de l’instance pour les seniors du 18e, dates du salon du livre, et autres réclamations relatives aux nuisances sonores ou aux bus s’enchaînent dans le petit laps de temps restant aux aîné.e.s. Puis l’heure de fin sonne, l’occasion pour Ariel Lellouche de rappeler que si autonomie totale est donnée à chacune des commissions pour se réunir et échanger, il accepterait d’y participer sur demande.
Aussi, alors que les bavardages des débuts viennent animer la clôture de la séance, les uns et les autres débattent rapidement sur la date de la prochaine réunion du Conseil. La croix tracée sur le calendrier, si certains ont rapidement poussé la porte de la salle pour retrouver le soleil parisien, d’autres papotent et retardent l’événement suivant. Parce que c’est ça, aussi, le Conseil Local des Aîné.e.s : un moyen de contrer l’isolement dont souffrent certains, et d’embrasser la volubilité de ceux qui, toujours, ont des choses à raconter.