#Portrait - Emmanuelle Oster, nouvelle commissaire du 18e
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Mise à jour le 09/11/2018
Lundi 5 novembre, le commissariat central du 18e arrondissement a accueilli sa nouvelle cheffe : Emmanuelle Oster. Rencontre avec la nouvelle commissaire…
On n’a même pas le temps de finir de lui demander «Ce métier, pour vous c’était une voca...» qu’Emmanuelle Oster s’exclame « Oui ! Je confirme, c’était une vocation. Depuis mes 12 ans, je voulais être policière et faire du terrain ! ».
De ce rêve d’enfant, c’est une carrière riche qu’elle s’est construite en 25 ans dans la Police nationale. Celle-ci commence en 1994, au 36 Quai des Orfèvres. De la brigade des stupéfiants de Paris, Emmanuelle Oster passe à la direction de la police urbaine de proximité, en tant que chef de l’unité prévention jeunesse. Diplômée commissaire de police en 2003, elle est nommée cheffe du service de l’accueil, de la recherche et de l’investigation judiciaire du 20e arrondissement de Paris avant d’intégrer l’office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants. Elle devient par la suite commissaire central des Lilas, puis passe 4 ans à la sureté régionale des transports avant d’exercer le rôle de commissaire central de la ville d’Antony et chef du 4e district des Hauts-de-Seine. Son nouveau challenge, le 18e !
«Je mettrai le meilleur de moi-même pour faire bouger les lignes là où c’est possible»
Énergique et spontanée, c’est avec beaucoup de détermination qu’Emmanuelle Oster endosse ce nouveau rôle de commissaire central du 18e. C’est pour elle un arrondissement éclectique, un territoire aux cultures multiples et aux facettes infinies. Sur les problématiques qui se posent aux divers quartiers, la commissaire pose un regard avisé. Commerces, gestion d’affluences, stupéfiants, délinquance, problématique des mineurs isolés… « Chacun de ces sujets est prioritaire : ils sont tous imbriqués. En traiter un, c’est forcément s’intéresser à l’autre. ».
Voici donc des défis multiples, pour une commissaire polyvalente. C’est ainsi et avec beaucoup de passion qu’Emmanuelle Oster décrit son métier : les commissaires sont des femmes et hommes orchestres, capables de traiter des dossiers aux natures totalement différentes et de réagir au moindre événement. La commissaire nous explique en ce sens « On est ancrés dans le quartier. Et quand le quartier bouge, on bouge avec. ».
« La police, c’est le monde de l’humilité. Même avec de l’expérience ». Si Emmanuelle Oster n’a pas la prétention de faire mieux que quiconque, sa volonté est de fer lorsqu’il s’agit de trouver des solutions pour faire reculer les aspects négatifs et faire vivre ce qui constitue « le melting-pot du 18e » dans un climat de sécurité. Un message alors, Madame la Commissaire, pour les habitant.e.s qui vous lisent ? « On est là. Et la force d’action du commissariat du 18e sera à la disposition des habitant.e.s du 18e pour essayer d’améliorer les choses là où c’est possible. ».