Nuit Blanche des enfants 2024 : retour en images

Évènement

Mise à jour le 06/06/2024

Nuit Blanche des enfants par Erwan Flo'ch

Sommaire

Le samedi 1er juin c'était la Nuit Blanche des enfants ! On revient en image sur ce bel événement qui a attiré plus de 800 personnes.

Edition 2024 : retour en images !

Dans le 18e, nous avons fait nous avons depuis plusieurs années fait le choix de dédier cette manifestation culturelles culturel aux plus jeunes, afin de favoriser l'accès à la culture pour toutes et tous et ce dès le plus jeune âge.
Le samedi 1er juin 2024, plus de 800 personnes ont participé à la 8e édition de la Nuit Blanche des enfants et des tout-petits.
Une soirée magique à la mairie du 18e, qui a embarqué les petits et les plus grands dans un voyage poétique et artistique, à travers 12 îles imaginaires en écho aux 12 territoires de l’Outre-mer.
Chaque île a ainsi pu être ainsi présentée par une œuvre inédite reposant sur la diversité, la tolérance, et la variété des cultures et des paysages de l’Outre-Mer.
Retour en images sur ce voyage onirique hors du temps !

Sculptures artistiques en textile par Judith Vittet, au Maquis d'Emerveille

Excentrée de l’archipel de la Mairie du 18e, nous vous proposons de partir à la découverte du Maquis d’Émerveille, une Île sur les hauts de Montmartre.
De 16h à 19h, partez en voyage dans ce jardin dédié à la toute petite enfance, à travers les yeux et les créations de Judith Vittet, artiste textile, à qui la compagnie les Demains qui Chantent a donné carte blanche. Une découverte sensible et tout en douceur, hors des sentiers battus, dans une bulle de verdure coupée du monde …
Emplacement : Maquis d'Emerveille au 24 rue Norvins (Jardin Frédéric Dard)
Artiste : Judith Vittet

L'îlot aux papillons : "Plic Plic Origamic Papillon d’Outre-mer"

Pour cet atelier, l’artiste SchokoParis convoque un univers ludique et contemporain de sculptures en papier. Elle combine la technique de pliage de l’origami à une chorégraphie gestuelle et des mots, revisitant ainsi un savoir-faire traditionnel manuel et le transposant à un acte engageant le corps et l’esprit. Pour la nuit blanche, l’artiste invite au public pour la réalisation de "Papillon d'Outre-Mer".
Emplacement : Salle Utrillo au 2e étage
Accès : 8 ateliers de 10 personnes, séance de 30 minutes sur inscription via le formulaire ci-dessous
Artiste : SCHOKOPARIS
SchokoParis développe un concept «Plic Plic Origamic » : installations poétiques et éphémères, dans un lieu urbain (sur le parvis du Pompidou) ou bien naturel (dans un parc). Elle partage avec le public une expérience magique au contact de son œuvre. Cela suscite une impression de bonheur, de joie et de beauté.

L'île aux parfums : Ateliers olfactifs

Lors de la soirée Nuit Blanche, Caroline C parfumeur vous invite à un voyage olfactif à travers un jeu de blind test !
Sur la thématique de l'Évasion, venez découvrir le métier, les ingrédients, la composition… pleins de surprises vous attendent!
Emplacement : Rez-de-chaussée - Hall d’accueil
Accès : 5 ateliers de 10 personnes, séance de 20min sur inscription
Artiste : Caroline Caron
Passionnée depuis son plus jeune âge, Caroline se forme auprès des plus grands et rapidement compose pour différentes enseignes Aujourd’hui elle partage sa passion auprès du public et professionnels lors d’atelier-conférence parfumés mais aussi lors de parcours olfactifs qu’elle imagine pour les musées.

L'îlot arctique "Disco Hut" & L'îlot corail : "Danses corail"

Point de départ à l’odyssée artistique, voici une œuvre banquise et immersive multipliant les contrastes. Cette intrigante cabane miroir étincelante et calme, brille autant qu’elle disparait dans les reflets de l’environnement majestueux de l’atrium central.
Elle recèle en son cœur un espace bouillonnant, où se mêlent le son et la lumière, une architecture qui joue avec nos sens et nos habitudes. Une fresque d’un motif corallien habille les parois intérieures et forme un écrin intemporel qui enveloppe le visiteur.
Emplacement : au Rez-de-chaussée sur atrium central
Artiste : OJAN
Production: stArter
Le prêt de la Disco Hut est un geste symbolique qui s’inscrit parfaitement dans l’ADN et les valeurs d’Apsys et de Muse : rendre l’art accessible à tous, et ce en dehors des musées. Apsys est un acteur passionné du commerce et de la ville, qui a toujours eu pour ambition de concevoir des lieux de vie mêlant commerces, loisirs et culture.

L'îlot sonore : Playlist

Emplacement : au Rez-de-chaussée sur atrium central
Artiste : BoogzBrown
BoogzBrown, Yannis Nanguet, dit Boogie ou BoogzBrown, est connu en tant que plasticien et street artist, à travers le duo Kid Kreol & Boogie. Pourtant la musique accompagne son parcours et il s’oriente naturellement vers la composition. En novembre 2013, il remporte le premier prix du Beat Making Lab avec le track Mafana, ce qui lui vaut une publication sur le site du label Maddecent (Major lazer, Diplo, Baaeur, Djemba Djemba etc.).
Sur sa route, Boogie rencontre ensuite les « Sales Types » avec qui ils forment aujourd’hui l’équipe de la So Watts, bien décidés à propager la Bass Music à la Réunion, lors de soirées aussi bien privées qu’officielles.

L'îlot universelle : "Fanions"

L’artiste Ojan a entamé une correspondance graphique avec le duo d’artistes réunionnais Kid Kreol & Boogie. Leur message se veut universaliste et fédérateur : les enjeux sociaux et écologiques sont l’affaire de toutes et tous, alors ils imaginent un ensemble de fanions, une guirlande de pavillons imaginaires et inventés qui s’élance entre les rambardes de la coursive de l’atrium central, et sous laquelle le public se rassemble. Symboles festif ou emblèmes d’un groupe uni et pluriel, ces fanions sont porteurs d’un message d’espoir.
KID KRÉOL & BOOGIE sont des artistes originaires de La Réunion. Ils utilisent la symbolique traditionnelle indo-océanique pour exprimer un profond engagement envers leur culture et leur écosystème. Leur travail artistique, réalisé en binôme, transcende les frontières de l'île pour explorer des thèmes universels comme le végétal, le cosmos et la relation entre l'homme et l'univers.

L'îlot aux titans : "Titans océanos"

L’artiste peintre sonde l’âme et l’anatomie humaine. Il poursuit ici son exploration des corps Golgoth. D’origine Guadeloupéenne, à la fois illustrateur, pionnier du graffiti et designer 3D pour de grands films d’animation, il réalise 2 toiles monumentales en kakemono pour l’escalier principal de la Mairie, en hommage à l’histoire et la culture séculaires des peuples Arawaks, qui vivaient aux Antilles, entre la mer des Caraïbes et l’océan Atlantique. Son dessin puissant trace des masses insondables de bleu outre-mer, laissant les contours vides et la toile de coton brute apparente. Les traits de craie encore visibles renforcent la vibration et la force d’un corps qui s’anime.
Après des premiers crayonnés dans son enfance aux Antilles, Tcheko participe à la naissance du mouvement du graffiti dès son arrivée à Paris dans les années 80. Par la suite, il a exploré le domaine du jeu vidéo et de l'animation, contribuant à des productions notables telles que Numéro 9 de Tim Burton ou Immortel ad vitam d’Enki Bilal. En parallèle, il a laissé sa marque dans le Street Art, collaborant avec des artistes renommés comme Lek & Sowat sur des projets iconiques tels que le Mausolée ou au Palais de Tokyo. En tant qu'artiste indépendant, il a réalisé des œuvres pour diverses institutions et marques prestigieuses, tout en laissant son empreinte artistique dans toute l'Ile-de-France.

L'île Jungle : Plantes

Des plantes tropicales géantes et imaginaires prolifèrent loin des hommes. L’artiste joue avec les limites de la figuration et du style décoratif : telles de grandes tapisseries, ses motifs géométriques et végétaux se répètent jusqu’à friser l’obsession, créant ainsi un environnement immersif et hypnotique pour le spectateur.
Dans une dynamique d’upcycling, l’artiste réemploie des panneaux bois issus de diverses expositions afin de créer un décor organique et coloré qui entre en résonance avec les cimaises dorées et les lustres baroques de la salle.
Emplacement : Salle des Fêtes, 2e étage
Artiste : Julien Colombier
Julien Colombier, peintre autodidacte né en 1972, exprime son talent à travers un mélange audacieux de pastel gras, de craie et d'acrylique sur fond noir. Influencé par diverses sources telles que le graffiti, l'art japonais, Matisse ou Keith Haring, il crée un univers artistique luxuriant, explorant les motifs végétaux avec une profondeur plastique et métaphorique. Ses œuvres, souvent collaboratives avec des marques de luxe et d'artisanat d'art, capturent des paysages oniriques et hypnotiques, dépourvus de narration personnelle mais offrant une lecture universelle.

L'îlot terre : "La parure"

Pour ce projet réalisé sur mesure pour l’évènement, l’artiste a souhaité évoquer la figure symbolique de Iemanjá, qui est une orisha, divinité Ouest-africaine d’origine Yoruba.
Iemanjá est un archétype maternel puissant, d’abord déesse des rivières, puis de l’océan. Elle est protectrice, aimante et parfois dangereuse. Elle est révérée sous une multitude de noms de la Nouvelle-Orléans au Brésil, et est représentée richement vêtue et ornée de bijoux fastueux.
On retrouve ces mêmes bijoux dans les offrandes réelles ou symboliques que ses fidèles lui font. Son nom est la contraction des mots Yoruba « Yèyé ọmọ ẹja », qui signifient « La mère dont les enfants sont comme les poissons », évoquant ainsi l'immensité de sa fécondité et de sa maternité, ainsi que son règne sur toute chose vivante.
La légende raconte que lorsqu'une personne n'a pas de mère à qui parler, elle peut, soit aller s'asseoir au bord de la mer pour lui raconter ses soucis, soit allumer une bougie bleue pour l'appeler. Les perles-gouttes bleues de l'installation évoquent tout à la fois ce que cette divinité représente et symbolise, les offrandes qui lui sont faites, et les colliers qu’elle arbore.
Dans le cadre de cet évènement, l’artiste a pensé son installation comme étant une proposition de carte blanche pour la partie narrative, réalisée sur place par le conteur et metteur en scène Ulrich N’Toyo.
Emplacement : Salle des fêtes, 2e étage
Juliette Teste (France, 1986) vit et travaille à Paris. Elle s'inspire de l'Histoire (celle des faits, mais aussi l'histoire mythique, celle des beaux-arts, et celle des arts décoratifs) pour créer des pièces aussi innovantes qu’intemporelles, qui fusionnent différentes formes et influences de manière instinctive et spontanée.
Son travail suit un processus de collage joueur aux strates multiples - un répertoire de formes anciennes sur lesquelles vient se poser une palette distinctive d’émaux aux teintes lumineuses ou poudrées.
Ces pièces uniques, esquisses de terre à la gestuelle enlevée, forment un ensemble offrant une lecture personnelle sur les histoires qui nous constituent, entremêlée d’éléments narratifs et libres.

Dialogue des îles : Estratu 2022-2024

Estratu (strates en langue basque) est une série de sculptures en papier débutée en 2020. À chacune de mes immersions, qu’elles soient maritimes ou sportives, je capture des contrastes colorés issus des acteur.ice.s du milieu et du territoire arpenté.
De retour à l’atelier, ma palette formée, je superpose puis confronte ces teintes par une chorégraphie de gestes patients et tendus. L’œuvre demande aux spectateur.ice.s une attention particulière, celle de poser son regard à la lisière, au point de rencontre des couleurs afin de percevoir une vibration blanche qui se meut à chaque déplacement du corps autour de la sculpture : cette dernière existe mais on ne peut la saisir, à l’image de l’énergie impalpable ressentie lors de mes rencontres.
Les Estratu sont des livres - des paysages - dénués de calligraphie mais non sans récit. La série s’amplifie à chaque nouvelle immersion.
Emplacement : 2e étage en Salle des fêtes
Artiste : Marine Chevanse
Marine Chevanse, plasticienne et auteure, basée à Strasbourg, explore les marges de la société à travers ses œuvres. Diplômée de plusieurs écoles d'art renommées, elle se concentre sur les milieux maritime et sportif, utilisant l'immersion comme méthode de recherche pour saisir les enjeux sociologiques de ces territoires. Son travail, incluant installations, sculptures et peintures, met en lumière les gestes et les récits des individus en mouvement, avec une attention particulière portée à l'outil et au corps. Ses recherches ont été exposées dans divers lieux prestigieux en France et à l'étranger, comme le Centre d'Art Eleven Steens à Bruxelles et le FRAC Alsace à Sélestat.

L'île refuge : HOME ?

La designer Céline D. issue du monde du textile et de la mode, vous présente ici "HOME ?". Une installation originale, inspirée des géométries construites, des façades graphiques et des matériaux de construction récupérés principalement dans sa maison d’enfance. Cet inventaire de formes recyclées, îlot imaginaire oscille entre la maquette d’architecte et les blocs de jeux.
Emplacement : Salle des Fêtes au 2e étage
Artiste : Céline D.
Céline D. a étudié à l’école d’Art Appliqué Dupérré à Paris et à la Saint Martins School of Art à Londres en Design Textile. Après avoir exploré la scénographie et le merchandising, Céline D. travaille aujourd’hui en tant que designer textile free lance pour la mode.

L'île frontières : Horizon(s)

Lenz est photographe et réalisateur de documentaires et d’œuvres de fiction. Dans cette œuvre, l’artiste ouvre des horizons de chaque côté de l’île.
Emplacement : Salle des Mariages, 2e étage
Artiste : Lenz
Gwenaël Bertaut, alias Lenz, est un réalisateur, photographe et producteur, durant l’adolescence, il intègre un groupe de graffiti et découvre la joie d’aller peindre dans la rue. Il fréquente l’école des Beaux-Arts avant de partir étudier les effets spéciaux pour le cinéma en Australie. Il fusionne différentes techniques dans son processus créatif, explorant également les clips musicaux et la photographie argentique pour transmettre des messages forts, notamment avec sa série "Love Hotel" exposée à Paris en 2022.

Balade contée d'îles en îles

Le conteur imagine et déclame une balade contée qui accompagnera le public dans la découverte et l’exploration des 12 îles invisibles. Il s’appuie sur les œuvres présentées ainsi que les auteurs convoqués : Italo Calvino, Aimé Césaire ou Dino Buzzati… Il guidera ainsi petits et grands au cœur de la manifestation et leur offrira les clés pour comprendre et appréhender les thèmes abordés lors de cette exposition évènement.
Emplacement : Départ depuis le hall central central puis passage au milieu des œuvres jusqu’à la salle des mariages
Artiste : Ulrich N’Toyo, Youle Compagnie
Comédien et conteur, Ulrich N’To yo est originaire du Congo. Il débute dans le théâtre à l’âge de 9 ans et étudie la discipline à Brazzaville.En 2007, il s’installe en France et travaille entre le Congo et la Normandie où il co-fonde en 2011, la youle Compagnie, basée à Rouen, pour laquelle il joue et met en scène les textes qu’il écrit. Depuis 2015, il est directeur artistique du festival de conte chez l’habitant 1, 2, 3, Contez.

Conte enquête : "On a volé la gomme de Camille" à la bibliothèque Robert Sabatier

Rendez-vous, le samedi 1er juin à 18h à la Bibliothèque Robert Sabatier pour découvrir le conte "On a volé la gomme de Camille" proposé par le Collectif La Formule !
Camille Danlléclou est inspectrice des histoires parfaites : depuis l’âge des cavernes, sa famille corrige les récits qui s’éparpillent hors de leurs trames, les mots qui s’écartent de leurs pages ou les personnages qui s’émancipent de leur conte. Qui a donc pu kidnapper sa super gomme à rectifier toutes les erreurs ? Les enfants vont devoir mener l'enquête en explorant les rayonnages de la bibliothèque parmi lesquels se cachent les personnages de leurs contes préférés.
Ce conte est une déambulation contée-jouée sous forme d’enquête dans les rayonnages d’une bibliothèque, librement adaptée de l'œuvre jeunesse La forêt de travers de Françoise Rogier et Marie Colot, parue aux éditions À pas de loups. En suivant le chemin de personnages de contes qui s’émancipent des chemins classiques, cette déambulation promeut l’originalité, l’égalité et l’altérité.
Emplacement : Bibliothèque Robert Sabatier au 29, rue Hermel

Sur inscription à partir de 5 ans : bibliothè[ovoyvbgu%C3%A8 puis paris.fr'>que.robert-sabatier@paris.fr/ après le signe @]dhr.eboreg-fnongvre@cnevf.se[que.robert-sabatier puis paris.fr après le signe @] - 01 53 41 35 60

Programmation IN de la Nuit Blanche Parisienne dans le 18e

Le Festival de la Fabrique du Regard présente les Porte-voix - Le Bal
Courts-métrages, entre art et cinéma, qui abordent des sujets de société. Randa MAROUFI (artiste franco-marocaine) est invitée à concevoir une programmation inédite de films courts réalisés par des artistes et réalisateurs et réalisatrices ayant collaboré avec LE BAL/La Fabrique du Regard. Les neuf films réunis ont été réalisés entre 2017 et 2023 et se font tous l’écho des soubresauts du monde. Ils s’efforcent à partager des récits de vies souvent invisibilisées et proposent des images là où elles manquent.
Le 1er juin, 19h à minuit, au 6 impasse de la Défense
EDGAR ARCENEAUX, The Mirror is you, Arènes de Montmartre
Peinture, installation et performance. L'heure du coucher du soleil parisien est marquée par une performance de la matière picturale et humaine dont la lumière est le révélateur dans The Mirror is You, où expérimentation artistique et improvisation théâtrale s’immiscent. Du cœur de cette grande installation et performance sur toile, irradient les miroirs brisés du destin humain personnel et collectif dont les Arènes de Montmartre forment l’écrin. L'artiste américain Edgar ARCENEAUX, résidant californien et descendant de cette longue lignée créole, et l'ancien modèle et acteur américain Alex BARLAS, transmettent la mémoire de l'expérience française aux Amériques, et plus largement, de l’essence de l’expérience américaine pour ouvrir une réflexion plus large sur les mouvements diasporiques contemporains.
Le 1er juin de 21h45 à 23h aux Arènes de Montmartre au 25, rue de Chappe
Abdelwaheb Sefsaf / Kaldûn Requiem ou le pays invisible, Square Louise Michel
Performance musicale, chorégraphique et théâtrale. Kaldûn Requiem ou le pays invisible est une grande machine narrative entre le spectacle son et lumière et la comédie musicale, renouant les destins croisés des révoltés communards, kabyles et kanaks de la fin du XIXe dans leur exil calédonien — exil punitif pour les deux premiers, exil intérieur pour les derniers, les uns comme les autres luttant contre la dépossession de leurs terres et de leurs idéaux. Cette adaptation de la pièce de théâtre Kaldûn, crée par et pour le Théâtre de Sartrouville sous la direction de Abdelwaheb Sefsaf , est servie par une scénographique spectaculaire avec la Basilique du Sacré-Cœur pour toile de fond, et le Square Louise Michel pour plateau, circonscrit par l’Allée de l’Ile aux Pins, rend tangible la monumentalité de la répression coloniale — et de la résistance contre elle.
Le 1er juin de 19h à 2h au Square Louise Michel
Orama Nigou / Cycle de Rūmia, Acte 3, Ōivi no Rūmia, Parc de la Turlure
Performance, installation et vidéo. Orama NIGOU incarne l’entité divine Rūmia, mère fondatrice du monde rendu à son état fondamental dans la nuit polynésienne, Pō. Elle revisite pour ce faire la figure du deuilleur rituel polynésien.
Le 1er juin e 22h30 à 00h45 au 1, rue de la Bonne
SCP-055 et Benjamin Garson / Fils quantiques, Eglise Saint-Pierre de Montmartre
SCP-055 est un collectif de musiciens parisiens, travaillant sur la musique expérimentale, bruitiste, répétitive et sur le drone. Ils écrivent et improvisent librement avec la matière sonore.
Le 1er juin de 19h30 à 2h au 2, rue du Mont-Cenis