Découvrez le portrait de Nolwenn Pittet, fleuriste vice championne du monde.

J’ai participé à ce que l’on appelle les Olympiades des métiers, j’ai été double championne d’Ile de France, et j’ai été championne de France cette année. De là j’ai été choisie pour partir représenter la France, à WorldSkills, les Jeux Olympiques des métiers. On a eu de l’entrainement physique et mental intense pendant 3 semaines, pour tester notre résistance. On fait du sport comme un outil de préparation mentale, avec par exemple un run and bike en équipe de 26 km. Ça nous prépare à 4 jours de compétition non stop !

En concours, on fait des bouquets avec structures, qui peuvent aller jusqu’à un mètre cinquante de haut, très larges donc vraiment des bouquets que l’on n’a pas l’habitude de voir tous les jours. À Abu Dhabi, je devais travailler sur le thème du sable, avec de la résine de palmier, donc des éléments que l’on a peu l’habitude d’utiliser. Ce qui est compliqué dans l’art floral c’est qu’il y a beaucoup de subjectif, et c’est compliqué à juger, il faut mettre tout le monde d’accord !

À la base c’est une blague cette boutique ! Le père de mon associée était à l’inauguration d’une boutique à coté, et en parlant on lui dit qu’il manque un vrai fleuriste dans le quartier. Il en parle à Anaïs, qui m’a motivée ! J’avais quitté mon poste chez un autre fleuriste et on a décidé de faire pour nous ce que l’on faisait pour les autres ! On a été super bien accueillies par les commerçants et les gens du quartier.

On a dû apprendre à connaître nos clients, on a fait des jeux avec d’autres commerçants de la rue Joseph Dijon pour se faire marcher entre nous. On est ouverts pendant les brocantes, on fait des ateliers dans la boutique pour permettre aux gens de venir passer du temps.