Évènement

Fête des Vendanges de Montmartre

Mise à jour le 10/10/2023
Retour sur la 90e édition de la Fête des Vendanges de Montmartre qui s'est déroulée du 11 au 15 octobre derniers.
Pour sa 90e édition, sous le marrainage de Kareen Guiock-Thuram et le parrainage de Matthias Dandois, la Fête des Vendanges de Montmartre a réuni près de 400 000 visiteurs venus célébrer le sport, les valeurs de l’olympisme et la tradition viticole tout au long de ces cinq jours dans tous quartiers du 18e
La Fête s'est clôturée le dimanche 15 octobre avec le Super Bal en présence des OUT’cheers de l’association multi-sports LGBTHI Outsiders de Paris. Sur une playlist entraînante, le DJ Thierry Lecamp est parvenu à faire se déhancher plus de 5 000 visiteurs et habitants au pied de la butte Montmartre.
Parmi les temps forts de cette édition anniversaire : la soirée de lancement qui a été marquée par la démo de BMX de Matthias Dandois, le parrain de la Fête qui a coupé le souffle des participants avant que Marco Lebouteiller, jeune prodige champion de France de Foot freestyle, ne prenne le relais dans une performance de ballon rond sensationnelle.
Autre rendez-vous sportif de ces cinq jour, le battle de breakdance avec près de 150 personnes qui ont pu découvrir cette nouvelle discipline olympique. Un rendez-vous inclusif avec la présence de Souffleurs décrivant aux personnes malvoyantes les performances.
Super Bal - #FDVM2023
Crédit photo : Erwan Floch

Retour sur la Fête des Vendanges 2023

  • Près de 400 000 personnes sur l'ensemble de la Fête
  • 12 concerts, dans 3 lieux du 18e pour le Festival Décibels Vendanges
  • 5 000 personnes ont enflammé la piste de la place du Tertre sur une playlist du DJ Thierry Le camp
  • 400 participantes et participants pour la course nocturne
  • 18 couples ont été déclarés « non mariés et fiancés pour l’éternité »

Zoom sur… Décibels Vendanges

Décibels Vendanges, c'est le festival de musique de la Fête des Vendanges de Montmartre. Chaque année depuis 2018, il met à l'honneur des jeunes talents à l'occasion de concerts gratuits organisés dans trois lieux différents du 18e. La programmation variée et audacieuse promet au public des moments de grande qualité.
Thierry Lecamp, chargé de mission artistique et programmateur de Décibels Vendanges, a répondu à nos questions.
Pourquoi un festival de musique dans le cadre de la Fête des Vendanges de Montmartre ?
Décibels Vendanges s’inscrit dans la volonté de créer des événements dans tous les quartiers du 18e à l’occasion de la Fête des Vendanges de Montmartre et d’attirer un public jeune. Et puis cela avait du sens car le 18e a un lien très fort avec la musique : il suffit de compter le nombre de salles de concert, c’est énorme !
Décibels Vendanges, aujourd’hui, c’est quoi ?
Depuis 2018, le festival a réussi à s’installer durablement dans l’arrondissement. C’est devenu un rendez-vous à part entière de la Fête des Vendanges de Montmartre, aussi bien pour le public que pour les professionnels. Le fait que les lieux changent chaque année, excepté le Hasard Ludique qui reste notre point d’ancrage, nous permet d’animer tout le 18e, en recréant dès que cela est possible l’esprit montmartrois des cabarets et des bals de l’époque. Cette année, par exemple, l’ADN Montmartre est particulièrement adapté pour ce type ambiance, avec une salle en sous-sol et une petite capacité d’accueil.

C’est devenu un rendez-vous à part entière de la Fête des Vendanges de Montmartre

Quel(s) genre(s) de musique peut-on écouter pendant Décibels Vendanges ?
La programmation est axée sur la nouveauté avec des jeunes talents ou des artistes en devenir qui se produisent dans 3 lieux. En matière de répertoire, c’est très varié : musiques actuelles, variété, pop, hip hop… L’objectif est de satisfaire un public large et différent.
Comment se construit la programmation ?

Il est primordial de prendre des risques en dénichant des projets originaux, curieux, un peu gonflés. C’est en allant chercher des choses inattendues qu’on est percutant.

J’écoute entre 300 et 400 groupes par an pour en sélectionner une quinzaine dans le cadre de Décibels Vendanges. J’essaye d’être précurseur et d’aller chercher des artistes qui peuvent séduire un public qui ne les connaît pas. Et c’est toute la difficulté : comme les concerts sont gratuits, si le public n’est pas captif tout de suite, les spectateurs décrochent. Et dans ce cas, il n’y a pas d’ambiance qui se créée. Donc il faut trouver des projets susceptibles de plaire et d’accrocher l’oreille du public. Pour cela, je crois qu’il est primordial de prendre des risques en dénichant des projets originaux, curieux, un peu gonflés. C’est en allant chercher des choses inattendues qu’on est percutant.
Cette année, certains artistes programmés sont estampillés « Fair », « Groover » ou « MILA ». Qu’est-ce que c’est ?
En effet, nous avons un partenariat avec le MILA (dispositif de soutien à la filière musicale, installé dans le 18e) pour programmer au moins un de leurs artistes par an. On met également en avant des artistes du FAIR, le 1er dispositif de soutien au démarrage de carrières et de professionnalisation en Musiques Actuelles (créé par le ministère de la Culture en 1989) ainsi que de Groover, qui est un accélérateur de talents.
Comment décririez-vous la musique dans le 18e ?
La musique est à l’image de la mixité de la population : beaucoup de nationalités, un immense mélange de cultures, et donc une variété en matière de musique assez dingue. Dans le 18e, on va de la chanson réaliste traditionnelle aux musiques électro en passant par le hip hop et les musiques du monde. C’est tout cela à la fois. Un grand écart permanent en fonction des quartiers !

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