Focus
Les mercredis des Révolutions à réécouter !
Mise à jour le 06/02/2023

Sommaire
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Retrouvez les séances des Mercredis des Révolutions depuis la 3e saison.
La révolution a-t-elle besoin de leaders ?
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avec David Bell - Animation : Mathilde Larrère
Depuis quelques années plusieurs révolutions, ou mouvements révolutionnaires s’autoproclament et sont décrits comme étant "sans leaders" S’il est intéressant de regarder au plus près ces mouvements sans leaders, il l’est aussi de se demander si c’est nouveau. Les révolutions du passé étaient-elles sans leader ? Et si non pourquoi ? On peut aussi se demander à quoi sert un ou une leader dans une révolution ? Qui fait le leader ? quelle est sa légitimité ? Les leaders sortent-ils des révolutions ou pré-existent-ils (ou t'elles) à la révolution et s'y révèlent? Quelle organisation selon qu’il y ait, ou pas, de leaders ? quels dangers posent les leaders? Que deviennent les leaders après les révolutions? Les leaders sont-ils souhaitables ?
Ukraine et révolution
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avec : Éric Aunoble et Anna Colin Lebedev - Animation : Sylvie Aprile
Un siècle sépare la Révolution russe de 1917 et la révolution du Maïdan de 2014. Un siècle sépare également la guerre civile qui a suivi la révolution et la guerre dans laquelle l'Ukraine est engagée depuis huit ans. Quels enseignements peut-on tirer d'un regard croisé sur l'Ukraine à travers ces périodes historiques ? Au cours de cette séance, Anna Colin Lebedev, politiste qui a publié récemment Jamais Frères ? Ukraine et Russie : une tragédie postsoviétique et Eric Aunoble, historien co-auteur de Histoire partagée , mémoires divisées : Ukraine, Russie, Pologne reviendront sur le lien entre guerre et révolution. Ils proposeront un dialogue entre passé et présent sur les choix sociétaux et les dynamiques géopolitiques, sur l'exercice du pouvoir et la place de l'Etat, ou encore sur les pratiques et enjeux de la langue.
Chanter la révolution
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Avec : Philippe Darriulat et Les Goguettes, séance animée par Caroline Fayolle
Que l’on soit dans une manifestation, sur une barricade ou que l’on participe à une grève ou à un soulèvement révolutionnaire… on est à peu près certain d’entendre des chansons. Écrites pour la circonstance, le plus souvent pour se moquer, sur un air connu de tous, de ceux contre qui on se rassemble, elles sont la plupart du temps accompagnées d’hymnes identifiants qu’il convient d’entonner à plein poumons.
Amérique latine : indépendance et révolutions
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avec Geneviève Verdo et Maurice Lemoine, séance animée par Edward Blumenthal
L'Amérique latine a souvent été associée à des expériences révolutionnaires dans l'imaginaire populaire et historiographique, depuis les guerres d'indépendance au début du XIXe siècle jusqu'au début du XXIe siècle. Bien que les langages et les revendications concrètes aient changé considérablement, certains enjeux ont continué à s'exprimer dans les mouvements sociaux jusqu'à aujourd'hui. L'égalité républicaine, les contours de la souveraineté populaire dans des sociétés marquées par des hiérarchies socio-ethniques, la distribution de la terre, des questions territoriales -entre autres-, véhiculent la mémoire des indépendances.
Réprimer les révolutionnaires
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Avec David Dufresne et Mathilde Larrère, séance animée par Philippe Darriulat
Le massacre de la rue Transnonain d’avril 1834, les fusillades de juin 1848, la Semaine Sanglante de 1871… L’histoire des révolutionnaires est aussi celle de répressions terribles. De nos jours, les armes ne sont plus si létales, et fort heureusement, les bilans humains moins atroces, mais la répression toujours s’abat sur celles et ceux qui veulent renverser l’ordre. Aussi sera-t-il intéressant de faire dialoguer ensemble une historienne qui a travaillé sur une des forces de l’ordre du 19e siècle, Mathilde Larrère, et le journaliste, romancier, lanceur d’alerte des violences policières pendant le mouvement des Gilets jaunes et auteur du documentaire Un pays qui se tient sage, David Dufresne. Comment documenter la répression, comment administrer la preuve ? Qui frappe, qui est frappé ? Comment expliquer, justifier, légitimer, mettre en récit ou en image la violence d’État ? Autant de questions qui permettent de faire dialoguer passé et présent.
Presse et révolution
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Avec Pierre Serna, historien et Edwy Plenel co-fondateur et président de Médiapart, séance animée par Claudine Ducol
De la Révolution française aux Printemps arabes chaque moment révolutionnaire est caractérisé par un essor souvent considérable de la presse. Celle-ci est intrinsèquement liée à la démocratie et chaque période de reflux, d’atteinte aux droits voit aussi le développement de la censure et la remise en cause de la liberté de la presse. Dans le même temps la presse, au 19e comme aujourd’hui, est souvent accusée de vénalité. Cette séance reviendra sur les rapports étroits entre presse et révolution et s’interrogera sur sa capacité à « décoloniser les esprits », à promouvoir « le droit de savoir contre l’opacité des pouvoirs ».
Ecole et révolution
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Avec Côme Simien et Laurence de Cock, séance animée par Carole Christen
Hérités des Lumières, les débats sur l’éducation se sont intensifiés pendant la Révolution française. Les révolutionnaires ont fait de la question éducative, et plus particulièrement de celle de la scolarisation du peuple, un enjeu social et politique majeur, d’autant qu’on accorde alors à l’éducation le pouvoir de transformer radicalement la société. « Après le pain, l’éducation est le premier besoin du peuple » (Danton, 1793).
Dessiner la révolution
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avec Raphaël Meyssan et Bertrand Tillier
Un dialogue passionnant, entre d’un côté l’auteur des Damnés de la Commune un superbe roman graphique tissé d’images et de récits d’époque, qui fait toute sa place à une histoire populaire, par le bas et attentive au quotidien vécu par les acteurs, et de l’autre et un historien des images, auteur d’une étude remarquable : La Commune de Paris : une révolution sans image ? attentive à toutes les images, à tous les silences et et à tous les supports de mémoire visuelle sur la Révolution parisienne de 1871.
Révolution et roman
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avec Michèle Audin et Judith Lyon-Caen
Quoi de comparable entre faire de l’histoire et écrire un roman ? Comment se répondent « réel » et « fiction » ?
La question de la révolution, si essentielle au 19e siècle, est un très bon point d’appui pour se poser ces questions et bien d’autres encore. Sous les regards croisés des deux invitées attentives à la fois au passé et au présent – une romancière, une historienne – Février et Juin 1848 ainsi que la Commune de 1871 prendront un singulier relief.
La question de la révolution, si essentielle au 19e siècle, est un très bon point d’appui pour se poser ces questions et bien d’autres encore. Sous les regards croisés des deux invitées attentives à la fois au passé et au présent – une romancière, une historienne – Février et Juin 1848 ainsi que la Commune de 1871 prendront un singulier relief.
Décolonisation et révolution : l’Algérie
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avec Benjamin Stora et Alexandra Badea
Que l’on parle des rapports de domination inhérents au colonialisme, des exactions commises, de la place dans les sociétés européennes des populations issues d’anciennes colonies ou même des événements majeurs que traverse actuellement l’Algérie, nous sommes toujours confrontés à des enjeux mémoriels, à des conflits de mémoire.
C’est donc à une réflexion sur la manière selon laquelle ce passé souterrain chemine dans les consciences et sur les effets qu’il produit des deux côtés de la Méditerranée, à laquelle nous vous invitons.
C’est donc à une réflexion sur la manière selon laquelle ce passé souterrain chemine dans les consciences et sur les effets qu’il produit des deux côtés de la Méditerranée, à laquelle nous vous invitons.
Esclavage et révolution : les Antilles
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avec Emmanuel Fureix, Romy Sanchez et Ary Gordien
Au programme de cette séance la question des deux abolitions successives de l’esclavage, en 1794 et en 1848, du rôle trop souvent oublié des soulèvements d’esclaves ainsi que des faux-semblants de l’abolition.
Démocratie directe : de la Commune aux gilets jaunes
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avec Maurizio Gribaudi et Quentin Deluermoz
Première séance de la 3e édition