Herrade Von Meier
Entretien
Mise à jour le 30/01/2018
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Découvrez le portrait de Herrade Von Meier, comédienne.
Vous êtes d"origine alsacienne, c'est ça ?
Oui je suis née en Alsace. Mais j’habite le quartier Belliard depuis au moins 20 ans ! C’est mon village, je connais plein de gens, je me sens vraiment chez moi. Mais bon, on verra plus tard car ce qui est embêtant quand tu vis dans un immeuble, c’est le bruit. Tu entends les voisins. En vieillissant on a du mal à supporter [rire] ! Je rêve quand même d’une petite maison avec un jardin.
En ce moment, vous faites quoi ?
Là je suis dans Les Faux British, au théâtre Saint George depuis deux ans ! C’est un truc de dingue, c’est très rare qu’une pièce se donne aussi longtemps. C’est un spectacle très physique, donc nous sommes deux comédiens par rôle et on se partage les représentations. On continue jusqu’en mai mais visiblement c’est tout le temps plein donc ça risque de continuer encore. C’est très rare ! Il y a peu de comédiens qui vivent ça. Et les gens rient ! Vraiment, c’est un bonheur. Le rire fait du bien.
Est-ce justement ce rapport au public qui vous a poussé à être comédienne ?
J’avais tellement envie de faire ce métier, c’était nécessaire ! Ma mère, je lui faisais un peu peur en lui disant que c’était une question de vie ou de mort. Mais je pense que des métiers artistiques comme celui là sont très difficile d’accès. Moi je ne connaissais personne… C’est une vocation. On est mu par quelque chose qui fait qu’il faut absolument qu’on le fasse. C’est aussi une forte empathie pour les êtres. En fait, quand on est comédien, je pense qu’on aime bien se poser mille questions sur le personnage en question. Être l’avocat de son personnage, l’aimer et puis trouver plein de justifications à son comportement. Je pense que c’est aimer les histoires et c’est aimer l’être humain, avoir envie de le comprendre.
Mais c’est vrai que c’est quand même assez mystérieux ce désir de donner vie à quelqu’un d’autre. C’est un peu étrange. C’est pour ça que je trouve que ça a un côté un peu mystique quand même.
Les Faux British : Théâtre Saint-Georges,
51, rue Saint-Georges (Paris 9e)